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Dr Yousfi : « L’Algérie aura besoin d’au moins 40 millions de doses du vaccin anti Covid-19 »

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Le chef de service des maladies infectieuses, à l’hôpital de Boufarik (wilaya de Blida) et président du syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, Dr Mohamed Yousfi, a indiqué, ce dimanche, que « l’Algérie aura besoin d’au moins 40 millions de doses du vaccin anti Covid-19 », pour vacciner plus de 50% de la population.

Intervenant sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale, Dr Mohamed Yousfi a appelé les citoyens à faire preuve de patience et de continuer à respecter les mesures barrières jusqu’à arriver à atteindre l’immunité collective.

Estimant que le vaccin contre le coronavirus est « la seule solution pour éliminer le virus », le praticien a indiqué que l’acquisition des quantités suffisantes du vaccin demandera beaucoup de temps en raison la forte demande de la part de tous les pays du monde.

Selon Dr Yousfi, tous les vaccins acquis jusque-là par l’Algérie présentent une efficacité dépassant les 90%.

Il a expliqué au sujet des effets indésirables des vaccins anti Covid-19 qu’ils ne sont pas très différents des effets indésirables que présentent d’autres vaccins, tels que la fièvre, sensation de douleur au point de vaccination, maux de tête ou sensation de faiblesse ».

Le chef de service de l’hôpital de Boufarik a souligné que « ce n’est pas la première fois que l’Algérie acquiert ses médicaments et ses vaccins de Russie, de Chine ou encore de l’Inde. »

Dans ce sens, il a demandé aux citoyens de mettre leurs craintes de côté car le vaccin est sûr et ne présente aucun danger pour leur santé.

Selon le Dr Yousfi : « Pour que la campagne de vaccination réussisse, il est nécessaire de se concentrer sur les campagnes de sensibilisation afin de gagner la confiance du citoyen et lui faire prendre conscience pour se faire vacciner », car, a-t-il poursuivi, « l’opération (de vaccination) se poursuivra tout au long de l’année et par étapes selon le calendrier établi par les autorités concernées. »

Il a expliqué que la première dose du vaccin ne protège que de 50% et qu’il est nécessaire de compléter la vaccination avec la deuxième dose deux ou trois semaines après avoir reçu la première dose.

De ce qui est des personnes non concernées par la vaccination, Dr Yousfi a énuméré : les enfants, les femmes enceintes et les personnes allergiques, ainsi que celles dont l’immunité est affaiblie.

 

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