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Quand les hauts responsables font le Buzz

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Entre la mauvaise foi du wali d’Oran, et l’amateurisme dangereux du ministre de la jeunesse et des sports, il faut dire, que les messages incessants  du gouvernement pour réhabiliter la confiance des citoyens, et marquer les premiers pas d’une gouvernance nouvelle, ne semblent être parvenus à ceux même qui sont chargé de les transmettre.

La table de l’école primaire Benzedjereb d’Oran, ne date peut être pas  du temps de la colonisation, mais les remarques, et les constats de l’enseignante Mme Sidia Merabet , relevaient, eux,  un état de fait malheureux , ou les parents d’élèves ont été contraint de financer la rénovations des sanitaires, et d’autres travaux pou rendre les bancs de l’école accessibles à leurs enfants. Un cri de douleur que la Wali d’Oran à éclipser sous les effets de remontrances, basé soit disant sur une mauvaise appréciation de la part de l’enseignante. Faisant fi de toutes les plaintes évoquées par Mme Merabet, le wali d’Oran à trouvée dans l’expression populaire utilisée par l’enseignante, l’échappatoire parfait pour fuir ces responsabilités. En  dehors des promesses de rétablir la situation et prendre en charge les préoccupations du corps enseignant, les internautes se sont indignés dans une avalanche de publication, qui a valu au responsable, un Buzz sur la toile, et les désaveux du premier ministre.  Le  fait est que les séquelles d’une gouvernance bancale qui a duré des décennies, sont encore présentes dans la gestion des collectivités locales, et s’articule autour d’une incapacité de certains responsables à contenir les importances de l’heure  et refusent de voir apparaître de nouveaux comportements, plus citoyens, qui certes nécessitent du courage, comme cela été le cas pour l’enseignante, car dans un passé très proche , elle aurait risquer la perte de son poste. Autant dire que dans ce cas de figure, le gouverné a dépassé le gouverneur, en matière de prise de conscience, et d’engagement vers une Algérie nouvelle.

En matière de Buzz, le wali d’Oran n’était le seul, cette semaine à défrayer la chronique. le ministre de la jeunesse et des sports, à verser dans l’extrémisme aveugle d’une prise de position, certes, tout a fait louable pour le changement à travers la révision de la constitution, mais certainement pas suffisante pour « inviter ceux qui ne sont pas contents à changer de pays ».Une dérive grave aux yeux des observateurs, qui considèrent que nul n’est mandaté pour juger les mecontents, qui ont le droit d’avoir leurs positions, et d’exprimer leurs avis, du moment qu’il respectent les règles et les lois en vigueur. Encore moins le ministre de la jeunesse et des sports, dont le rôle est de redonner espoir à cette frange de la société, qui tous les jours compte des nombreuses victimes parmi les candidats à l’émigration clandestine, et n’ont pu attendre ni les assurances des hauts responsables, et encore moins leurs invitations à s’exiler.  C’est dire à quel point la situation est délicate et ne tient des fois qu’aux frêles mots d’un responsable.

En tout état de cause, il est clair que si les bases d’un renouveau se construisent sur la compréhension profonde et l’engagement des citoyens dans le processus de révision de la constitution, il est tout aussi important  voire cruciale, que les responsables et les administrateurs doivent être irréprochables dans l’exercice de leurs fonctions. Car si on devait inverser les rôles, et mettre de simples citoyens  dans la situation de ce deux hauts responsables, l’interrogation profonde , serait incontestablement, de savoir est ce qu‘ils écoperaient uniquement  de simples désaveux ?

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